{"id":299,"date":"2023-10-18T09:55:54","date_gmt":"2023-10-18T08:55:54","guid":{"rendered":"https:\/\/dev-clearcotton.pantheonsite.io\/?page_id=299"},"modified":"2023-10-20T09:26:05","modified_gmt":"2023-10-20T08:26:05","slug":"chapitre-3","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/dev-clearcotton.pantheonsite.io\/fr\/chapitre-3\/","title":{"rendered":"Chapitre 3"},"content":{"rendered":"
Pour soustraire les enfants au travail des enfants dans les champs de coton et les renvoyer \u00e0 l\u2019\u00e9cole, le projet CLEAR Cotton a travaill\u00e9 avec le minist\u00e8re de l\u2019\u00c9ducation et des partenaires locaux \u00e0 la mise en place de programmes de rescolarisation<\/strong> au Mali, au Burkina Faso et au Pakistan.<\/p>\n\n\n\n Au Mali et au Burkina Faso, dans le cadre de la strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e\/Passerelle – SSA\/P)<\/strong>, les enfants en situation ou \u00e0 risque de travail des enfants ont \u00e9t\u00e9 inscrits dans des centres \u00e9ducatifs sp\u00e9ciaux<\/strong>. Les enfants ont suivi une scolarit\u00e9 acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e d\u2019un an qui leur a permis d\u2019acqu\u00e9rir les comp\u00e9tences et connaissances fondamentales requises pour \u00eatre (r\u00e9)int\u00e9gr\u00e9s dans le circuit scolaire normal<\/strong>.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Au Pakistan, un mod\u00e8le similaire d\u2019enseignement non formel a \u00e9t\u00e9 appliqu\u00e9, selon lequel les enfants soustraits au travail des enfants ont suivi une scolarit\u00e9 abr\u00e9g\u00e9e de trois ans<\/strong> les pr\u00e9parant aux examens du primaire.<\/p>\n\n<\/div>\n\n En 2020, les progr\u00e8s accomplis pour mettre fin au travail des enfants ont regress\u00e9, pour la premi\u00e8re fois depuis vingt ans : 160 millions d\u2019enfants \u00e9taient encore astreints au travail des enfants, dont 79 millions \u00e0 des travaux dangereux. Cette situation compromettait la r\u00e9alisation de l\u2019objectif de d\u00e9veloppement durable concernant l\u2019\u00e9radication du travail des enfants sous toutes ses formes.<\/p>\n\n\n\n L\u2019agriculture emploie 71 pour cent des enfants qui travaillent dans le monde et le secteur du coton ne fait pas exception. Pour changer cette situation de fait, le projet<\/strong> CLEAR Cotton contribue aux initiatives nationales visant \u00e0 retirer les enfants du travail des enfants dans les secteurs du coton, du textile et de l\u2019habillement<\/strong> dans les plus grandes r\u00e9gions cotonni\u00e8res du Burkina Faso, du Mali et du Pakistan. \u00c0 cette fin, le projet est centr\u00e9 sur la scolarisation et l\u2019acquisition de comp\u00e9tences qui aideront les b\u00e9n\u00e9ficiaires \u00e0 \u00e9chapper au cycle de la pauvret\u00e9. Gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019\u00e9ducation, les enfants ont les outils et les comp\u00e9tences n\u00e9cessaires pour trouver un travail d\u00e9cent et avoir une vie meilleure.<\/p>\n\n\n\n Les gouvernements du Burkina Faso et du Mali ont redoubl\u00e9 d\u2019efforts pour garder les enfants \u00e0 l\u2019\u00e9cole et ne plus les envoyer aux champs en adoptant la Strat\u00e9gie de Scolarisation Acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e Passerelle (SSA\/P), un programme d’enseignement cr\u00e9\u00e9 par la fondation Stromme (ONG)<\/a> \u00e0 l\u2019intention des enfants en situation ou \u00e0 risque de travail des enfants.<\/p>\n\n\n\n Au Burkina Faso et au Mali<\/strong>, la Strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e <\/em>est appliqu\u00e9e depuis plusieurs ann\u00e9es sous la supervision des minist\u00e8res de l\u2019\u00c9ducation. Le projet a contribu\u00e9 \u00e0 l\u2019extension du programme aux zones cotonni\u00e8res. Des \u00e9valuations ont d\u2019abord \u00e9t\u00e9 men\u00e9es afin d\u2019identifier les enfants en situation ou \u00e0 risque de travail des enfants, en partenariat avec les autorit\u00e9s publiques et les communaut\u00e9s locales. Des s\u00e9ances de sensibilisation ont ensuite eu lieu avec les parents, les conseils de direction et les communaut\u00e9s sur les dangers du travail des enfants. Des animateurs de centre (des enseignants) ont \u00e9t\u00e9 form\u00e9s et les centres ont ouvert leurs portes.<\/p>\n\n\n\n Au Burkina Faso<\/strong>, la Strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e a \u00e9t\u00e9 mise en \u0153uvre par l\u2019ONG<\/strong> Faso Action pour le D\u00e9veloppement Communautaire (FDC)<\/strong>. Quarante centres ont ouvert leurs portes dans les communes de Ouarkoye, Bondokuy et D\u00e9dougou. Au total, 1 097 enfants, dont 502 filles, ont \u00e9t\u00e9 inscrits dans ces centres. Des comit\u00e9s de suivi du travail des enfants ont \u00e9galement \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9s dans les localit\u00e9s o\u00f9 les centres ont \u00e9t\u00e9 ouverts. En juin 2022, en collaboration avec le Secr\u00e9tariat permanent de la Strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e du minist\u00e8re de l\u2019\u00c9ducation et la Direction pour la lutte contre le travail des enfants du minist\u00e8re du Travail, les principales parties prenantes ont re\u00e7u une formation sur les moyens de mieux int\u00e9grer et combattre le probl\u00e8me du travail des enfants dans la mise en \u0153uvre de la SSA\/P. Le taux de r\u00e9ussite des \u00e9l\u00e8ves d\u00e9passait les 90 pour cent.<\/strong> Les enfants re\u00e7us \u00e9taient transf\u00e9r\u00e9s dans le circuit scolaire normal l\u2019ann\u00e9e scolaire suivante.<\/p>\n\n\n\n \u00ab Le projet a permis de scolariser des enfants qui \u00e9taient hors \u00e9cole pour diverses raisons (travail dans les champs de cotons, vuln\u00e9rabilit\u00e9 des parents, d\u00e9placement pour cause d’ins\u00e9curit\u00e9, etc.). De 2011 \u00e0 2022, la SSA\/P a permis de transf\u00e9rer plus de 100 000 enfants qui \u00e9taient hors \u00e9cole dans les \u00e9coles [formelles] apr\u00e8s 9 mois d’enseignement\/apprentissage. Avec la fermeture des \u00e9coles pour cause d’ins\u00e9curit\u00e9, la SSA\/P apparait comme une alternative d’\u00e9ducation en situation d’urgence. \u00bb<\/p>\nMme Cath\u00e9rine Kabore, Secr\u00e9taire Permanente de la Strat\u00e9gie de Scolarisation Acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e \/ Passerelle<\/em><\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n \u00ab\u00a0J\u2019\u00e9tais berger et je travaillais \u00e9galement dans les champs de coton\u2026 Je n\u2019y vais plus depuis que j\u2019ai int\u00e9gr\u00e9 le centre. Je suis content parce que je vais acqu\u00e9rir des connaissances et trouver du travail plus tard.\u00a0\u00bb<\/p>\nInoussa Kabore, enfant b\u00e9n\u00e9ficiaire de 11 ans<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n David Sama, un fermier d\u2019Oulani, au Burkina\u00a0Faso, est l\u2019un des b\u00e9n\u00e9ficiaires du projet. Pour faire face aux exigences des travaux agricoles et faute de pouvoir compter sur quelqu\u2019un d\u2019autre, il a retir\u00e9 son fils de l\u2019\u00e9cole. Le projet a fait prendre conscience \u00e0 David Sama des raisons pour lesquelles il \u00e9tait important que son fils reste \u00e0 l\u2019\u00e9cole. Son fils, Paulin, a \u00e9t\u00e9 inscrit dans un programme SSA\/P et a termin\u00e9 premier de sa classe. Il partage d\u00e9sormais les r\u00e9ponses qu\u2019il a re\u00e7ues, et les transmet autour de lui, pour inciter, en ses termes, d\u2019autres parents \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir et leur expliquer qu\u2019il n\u2019est pas bien de mettre un enfant au monde pour l\u2019envoyer plus tard travailler aux champs, que sa place est \u00e0 l\u2019\u00e9cole.<\/p>\n\n\n\n \u00ab Mon fils ne voulait pas quitter l\u2019\u00e9cole; il a refus\u00e9. Mais comme j\u2019\u00e9tais son p\u00e8re, il a d\u00fb faire ce que je disais. Son comportement \u00e0 mon \u00e9gard a chang\u00e9 par la suite. Il \u00e9tait en col\u00e8re contre moi parce qu\u2019il aimait beaucoup l\u2019\u00e9cole. Alors, j\u2019ai dit \u00e0 sa m\u00e8re : \u00ab Si c\u2019est comme \u00e7a, je vais le renvoyer \u00e0 l\u2019\u00e9cole. \u00bb <\/p>\nDavid Sama, fermier, p\u00e8re d\u2019un enfant retir\u00e9 du travail des enfants<\/em><\/em><\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n Au Burkina Faso, le projet a \u00e9t\u00e9 particuli\u00e8rement fructueux gr\u00e2ce \u00e0 la combinaison des opportunit\u00e9s d\u2019\u00e9ducation pour les enfants avec les transferts mon\u00e9taires conditionnels pour les parents, une des conditions \u00e9tant l\u2019inscription et la fr\u00e9quentation r\u00e9guli\u00e8re de l\u2019\u00e9cole de leurs enfants.<\/p>\n\n\n\n Au Mali<\/strong>, la Strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e a \u00e9t\u00e9 mise en \u0153uvre par l\u2019ONG GRAADECOM.<\/strong> Le projet ACCEL Africa de l\u2019OIT a compl\u00e9t\u00e9 les interventions de CLEAR Cotton<\/strong> par l\u2019ouverture de centres de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e<\/strong> dans les zones cotonni\u00e8res et aurif\u00e8res. Environ 60 centres ont ouvert, et 1 500 enfants ont b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 du programme de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e, dont 1 422 ont ensuite \u00e9t\u00e9 int\u00e9gr\u00e9s dans le circuit scolaire normal.<\/p>\n\n\n\n Le programme SSA\/P a permis \u00e0 des enfants de quitter les champs de coton. C\u2019est le cas de A\u00efssata Sanogo. \u00c0 neuf ans, A\u00efssata travaillait avec ses parents dans leur champ de coton, mais gr\u00e2ce au projet CLEAR Cotton, elle a pu arr\u00eater de travailler pour se rendre au centre \u00e9ducatif. Elle rejoindra le circuit scolaire normal dans son village de Solomani Bougouni, dans la r\u00e9gion de Sikasso, au sud du Mali, au d\u00e9but de la prochaine ann\u00e9e scolaire.<\/p>\n\n\n\n En raison de la pand\u00e9mie de COVID-19, les centres ont d\u00fb fermer au printemps de 2020. Toutefois, ils ont rouvert quelques semaines plus tard, et ont organis\u00e9 des classes en petits groupes, par rotation. Les centres ont \u00e9t\u00e9 \u00e9quip\u00e9s de stations de lavage des mains et des masques ont \u00e9t\u00e9 distribu\u00e9s aux enfants.<\/p>\n\n\n\n Le Pakistan<\/strong> est au deuxi\u00e8me rang dans le monde pour le nombre d\u2019enfants d\u00e9scolaris\u00e9s. Beaucoup d\u2019enfants pakistanais ne peuvent aller \u00e0 l\u2019\u00e9cole pour des questions de mobilit\u00e9 et d\u2019accessibilit\u00e9. Pour amener l\u2019instruction dans les campagnes, des centres \u00e9ducatifs accessibles ont ouvert gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019appui du projet CLEAR Cotton, en partenariat avec le gouvernement local et l\u2019ONG Bunyad (Bunyad Literacy Community Council ou BLCC)<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Une autre forme de strat\u00e9gie de scolarisation acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e a \u00e9t\u00e9 mise en \u0153uvre dans huit conseils de village.<\/strong> Dans le cadre d\u2019un plan approuv\u00e9 par le gouvernement, l\u2019ONG BLCC a ouvert 42 centres de ressources pour le travail d\u00e9cent dans la production de coton. C\u2019est ainsi que 1683<\/strong> enfants \u00e2g\u00e9s de 5 \u00e0 15 ans ont pu suivre une scolarit\u00e9 acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e de trois ans au primaire <\/strong>avant de r\u00e9int\u00e9grer le circuit scolaire normal.<\/p>\n\n\n\n Ces r\u00e9sultats ont \u00e9t\u00e9 obtenus dans le cadre du projet avec la collaboration des parents, et en particulier des m\u00e8res. Dans les communaut\u00e9s rurales du Pakistan, les femmes sont encore principalement charg\u00e9es de s\u2019occuper des enfants et sont plus susceptibles d\u2019utiliser leur revenu pour la satisfaction des besoins du m\u00e9nage. C\u2019est pourquoi l\u2019ONG BLCC a fourni un appui sp\u00e9cifique aux m\u00e8res, en les orientant vers les filets de s\u00e9curit\u00e9 sociale disponibles ou en leur offrant des cours d\u2019alphab\u00e9tisation. Les femmes sont alors devenues des acteurs du changement dans leurs communaut\u00e9s. En cons\u00e9quence, les inscriptions d\u2019enfants dans les \u00e9coles publiques ont augment\u00e9, les communaut\u00e9s ont r\u00e9clam\u00e9 d\u2019autres possibilit\u00e9s d\u2019\u00e9ducation non formelle et les parents se sont engag\u00e9s \u00e0 encourager leurs enfants, et les filles en particulier, \u00e0 s\u2019instruire.<\/p>\n\n\n\n Au Burkina Faso, au Mali et au Pakistan, des jeunes \u00e2g\u00e9s de 14 \u00e0 17 ans qui ont \u00e9t\u00e9 soustraits au travail des enfants dans la production de coton ont b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 d\u2019une formation professionnelle.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Au Burkina Faso, trois accords ont \u00e9t\u00e9 sign\u00e9s dans le cadre du projet en vue de la mise en \u0153uvre de programmes int\u00e9gr\u00e9s<\/strong> pour la pr\u00e9vention du travail des enfants, et l\u2019identification et le retrait des jeunes \u00e2g\u00e9s de 14 \u00e0 17 ans en situation ou \u00e0 risque de travail des enfants dans la cha\u00eene de valeur du coton, du textile et de l\u2019habillement. L\u2019appui \u00e0 la r\u00e9insertion socioprofessionnelle des jeunes soustraits au travail des enfants <\/strong>\u2013 en partenariat avec le projet de l\u2019OIT sur la r\u00e9alisation de la cible 8.7 des ODD (Towards SDG 8.7) \u2013 est une autre composante de ces accords.<\/p>\n\n\n\n Les ONG Faso Action pour le D\u00e9veloppement Communautaire (FDC),Coordination nationale des associations et jeunes travailleurs du Burkina (CN\/AEJTB) et l\u2019Association No-Bi\u00e8l<\/em> ont identifi\u00e9 des jeunes astreints au travail des enfants dans les champs de coton, dans le cadre d\u2019une d\u00e9marche entreprise avec le concours des coop\u00e9ratives de producteurs de coton et des services sociaux locaux. Cette d\u00e9marche consistait \u00e0 d\u00e9terminer l\u2019\u00e2ge des enfants, leur participation \u00e0 la cha\u00eene de valeur du coton, la nature des activit\u00e9s qu\u2019ils ex\u00e9cutaient et leur charge de travail. Ces jeunes ont \u00e9t\u00e9 soustraits au travail des enfants et orient\u00e9s, en fonction de leurs int\u00e9r\u00eats, vers des cours de formation modulaires de courte dur\u00e9e, qu\u2019ils ont suivis dans des secteurs comme l\u2019\u00e9nergie solaire, la teinture, la savonnerie et l\u2019\u00e9levage de petits ruminants.<\/p>\n\n\n\n Latifatou Ouedraogo a b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 du programme de formation professionnelle du projet pour apprendre le m\u00e9tier de couturi\u00e8re. Cette Burkinab\u00e9e de 14 ans a quitt\u00e9 l\u2019\u00e9cole d\u00e8s la deuxi\u00e8me ann\u00e9e du cours \u00e9l\u00e9mentaire, lorsque des terroristes ont ferm\u00e9 son \u00e9cole. Elle a fui la r\u00e9gion, devenue tr\u00e8s instable, et s\u2019est install\u00e9e \u00e0 Ouagadougou o\u00f9 elle a commenc\u00e9 \u00e0 travailler dans un magasin de fripes. Un peu plus tard, Latifatou est devenue b\u00e9n\u00e9ficiaire du projet, \u00e9chappant ainsi \u00e0 la pauvret\u00e9 et au travail des enfants.<\/p>\n\n\n\n \u00ab\u00a0Depuis que je suis toute petite, je r\u00eavais de devenir couturi\u00e8re. Gr\u00e2ce \u00e0 ce travail, je vais pouvoir gagner d\u00e9cemment ma vie. Cela me sortira de la pauvret\u00e9, et ma famille et moi n\u2019auront plus de soucis.\u00a0\u00bb<\/p>\nLatifatou Ouedraogo, b\u00e9n\u00e9ficiaire \u00e2g\u00e9e de 14 ans<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n Des programmes de formation professionnelle similaires<\/strong> ont \u00e9t\u00e9 mis en \u0153uvre au Mali, <\/strong>en collaboration avec l\u2019ONG ALPHALOG,<\/strong> et au Pakistan, <\/strong>en collaboration avec l\u2019ONG BLCC<\/strong>.<\/p>\n\n<\/div>\n<\/div><\/div>\n\nAper\u00e7u des r\u00e9sultats<\/strong><\/h5>\n\n\n\n
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Retour \u00e0 l\u2019\u00e9cole<\/strong><\/strong><\/strong><\/h6>\n\n\n\n
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Formation professionnelle pour les jeunes<\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/strong><\/h6>\n\n\n\n
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Pour en savoir plus<\/strong><\/strong><\/h6>\n\n\n\n
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